Père Richard et les écoles
Les démarches du père Richard pour confier les écoles de Rogersville à des communautés religieuses visaient à contrer les effets néfastes de la Loi des écoles de 1871. (Détails ici). Nous avons décrit dans la section Père Richard et les Eudistes, comment ses espoirs de voir les Eudistes accepter la responsabilité des écoles de Rogersville ne s’étaient pas réalisés. Le père Pelletier avait consenti pour un temps à enseigner le français quelques heures par jour, en attendant qu’une communauté religieuse prenne en main ce projet. Père Richard était soutenu dans ces démarches par la population de Rogersville.
Le père Lebastard, dans une lettre à son supérieur, porte un jugement plutôt sévère sur les démarches du père Richard, qui, lorsqu'une porte se fermait, frappait à une autre.
Le père Richard fit-il des démarches pour obtenir des frères? Nous n’en avons pas trouvé trace. Les Frères des écoles chrétiennes avaient enseigné au collège St-Michael, mais s’étaient retirés en 1880, et avaient par la suite entièrement quitté le Nouveau-Brunswick. Nous savons que des démarches avaient été faites par Mgr Rogers pour que les Frères maristes prennent la direction de St-Michael, mais qu’elles n’avaient pas abouti. À l’époque, le nombre de frères enseignants ne pouvait répondre aux demandes qui fusaient de toutes parts. De toute façon, puisqu’à l’époque, les communautés religieuses d’hommes n’enseignaient pas aux filles, le problème des écoles n’aurait été que partiellement résolu.
Le 23 mai 1904, il demande officiellement à Mgr Barry d’entreprendre des démarches afin d’obtenir des religieuses pour diriger l’école de Rogersville. Il joint à sa demande le procès-verbal de l’assemblée publique qui supporte ce projet :
Voici le procès-verbal de la réunion qui eut lieu le 22 mai 1904 inclus avec la demande :
C’est ainsi que père Richard entreprit de trouver des religieuses pour la future école. Lorsqu’il était curé de Saint-Louis, il avait obtenu pour sa paroisse des sœurs de la Congrégation de Notre-Dame. Puisque les relations avec cette communauté avaient été harmonieuses, et les résultats scolaires excellents, il était normal qu’il se tournât vers elles, d’autant plus que la congrégation avait déjà été admise dans le diocèse par Mgr Rogers.
À cette époque, tant au Québec qu’au Nouveau-Brunswick, les paroisses se multipliaient à un rythme accéléré. Les communautés religieuses ne parvenaient pas à répondre à toutes les demandes de fondations qui leur étaient adressées. La requête faite par le père Richard aux sœurs de la Congrégation de Notre-Dame avait peu de chance d’être exaucée. Voici la réponse qui lui fut adressée :
Devant une porte fermée, il frappe à une autre, cette fois à la maison-mère des Filles de Jésus à Trois-Rivières.
La Mère Provinciale ne peut refuser les demandes insistantes du père Richard :
Fort de cette réponse, père Richard se hâte de communiquer la bonne nouvelle à Mgr Barry. Ce dernier connaît déjà les Filles de Jésus, car c’est à sa demande qu’elles s’installèrent à Chatham. Par un concours de circonstances, Chatham fut la première fondation des Filles de Jésus en Amérique. Alors que Mère de Sainte-Élizabeth était en Nouvelle-Écosse pour trouver des postes aux nombreuses sœurs qui allaient arriver, elle avait rencontré Mgr Barry à Halifax, et il les avait invitées à assumer le service de l’évêché. Dès le 15 décembre 1902, elles étaient arrivées à Chatham. Elles durent loger chez les Sœurs hospitalières de Saint-Joseph en attendant que leurs locaux fussent prêts. Elles demeurèrent au service de l’évêché jusqu’en 1938, date à laquelle le siège épiscopal déménagea à Bathurst et où les Filles de Marie de l’Assomption prirent la relève.
Historique de la communauté des Filles de Jésus
Mais, qui étaient les Filles de Jésus, qui venaient de répondre à l'appel du père Richard?
Déjà, avant la mort de Mère Marie de Saint-Charles, les menaces anti-religieuses s’étaient faîtes sentir en France. Mère Marie de Sainte-Blandine était supérieure générale (1899-1927) lorsque l’orage éclata. C’est en 1902, sous Émile Combes que commencèrent la laïcisation des communautés religieuses. Les Filles de Jésus se tournèrent alors vers l’Angleterre, la Belgique, et l’Amérique pour chercher refuge. Le 11 octobre 1902, Sœur Marie de Sainte-Élisabeth et Sœur Marie Sainte-Zénaïde s’embarquèrent pour l’Amérique. Les communications étaient très lentes à l’époque. L’une des plus lourdes difficultés que rencontra Sœur Marie de Ste-Élizabeth dans la mission qui lui était confiée, fut les grandes décisions qu’elle eut à prendre au moment des premières fondations, en l’absence de communications avec le Conseil général de la congrégation.
Ces voyages la menèrent de New York à Halifax et au Cap-Breton, au Nouveau-Brunswick, à Trois-Rivières, dans l’Ouest canadien, et dans l’Ouest des États-Unis, au Montana et en Californie pour ses fondations, et pour les nombreuses visites qu’elle dut faire pour soutenir et encourager ses filles dans les difficultés des débuts. Les moindres n’étaient pas celles des rigueurs du climat, des distances, et de la langue. En novembre 1902, la maison provinciale des Filles de Jésus d'Amérique s'installa à Trois-Rivières. Les Filles de Jésus des Provinces maritimes en dépendirent jusqu'en 1948, date où fut créé le district de la région des Maritimes, avec maison provinciale à Rogersville.
Les Filles de Jésus à Rogersville
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Voici en quels termes le père Richard demandait à Mgr Barry l’autorisation d’accueillir une communauté religieuse à Rogersville.
Le 6 juillet 1904, Mgr Barry lui répond:
Les démarches s’accélèrent : il ne reste à peine que deux mois avant l’ouverture des classes. Les religieuses arrivent de France par petits contingents, et les fondations se font à un rythme accéléré. Le personnel promis à Sœur Marie de Sainte-Élizabeth n’arrive pas toujours à la date promise. Elle doit donc jongler du mieux qu’elle le peut avec les religieuses disponibles pour remplir ses engagements :
Le souci d’établir chaque fondation sur des bases solides ne se limite pas au côté spirituel de l’entreprise. Mère de Ste-Élisabeth, comme l’illustre la lettre suivante, voit dans le menu détail à assurer, malgré un régime bien austère, un minimum de bien-être physique, et un cadre stable qui leur permette de réaliser leur mission :
Le couvent Notre-Dame de la pitié
À la fondation, le 3 septembre 1904, le couvent de Rogersville prend le nom de Notre-Dame de la Pitié. Les classes débutent le 12 septembre 1904, avant même que la construction du couvent ne soit terminée. Les soeurs résident dans l'ancienne église jusqu'en 1905. Le Souvenir du cinquantenaire des Filles de Jésus au Canada raconte :
Trois classes s'ouvrirent dès le début. Sr Marie Alfred du S.-C., rappelée d'Arichat, fut chargée de la première, Sr Marie Saint-Prosper, supérieure, prit la deuxième. Mais qui s'occuperait de la troisième, la classe des petits? Sr Marie Stanislas du S.-C. qui était seulement de passage et qui devait repartir, fut sollicitée et conquise; elle avait alors 70 ans, mais elle aimait tant les petits et savait si bien les dresser! En 1905, Sr Marie St-Alexis la remplaça.
Parmi les soeurs des premières années de l'établissement, on nomme aussi Mère Marie de l'ange gardien, et Mère Marie St-Germain.
Premier couvent Notre-Dame de la pitié, construit en 1904
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Le couvent, construit en 1904, se trouvait entre l'église et l'ancienne salle paroissiale, là où présentement (en 2018) se trouve le stationnement de l'église Saint-François-de-Sales. Le bâtiment comprenait le couvent et un petit pensionnat, à l'avant. L'aile des classes, qu'on peut voir à gauche sur la photo, était situé à l'arrière. À droite, on peut distinguer l'église paroissiale.
Jusqu’en 1926, l’école étant privée, elle n’était pas soumise à la surveillance des surintendants des écoles. Une partie très importante de la journée était affectée à l’enseignement de la religion, à la préparation aux sacrements de la première communion, de la première confession, et de la confirmation. Les classes étaient conduites à la confession mensuelle après examen de conscience guidée, en préparation du premier vendredi du mois. Les élèves participaient aux offices des Quatre-temps et des Quarante-heures, à des retraites d’élèves, consécrations diverses.
L’enseignement ne dépassait pas la 8e année. Un des défis à l’enseignement était que les garçons étaient souvent retenus à la maison par les parents, pour aider aux travaux de la ferme, ou pour aider à soutenir la famille en travaillant au bois. Les jeunes filles restaient souvent aider les mères de grandes familles, ou quittaient carrément l'école pour s'engager comme servante.
La lecture des notes, coutume sans doute importée de France, et qui se continua jusque vers le milieu des années 1950, était souvent présidée par monsieur le curé. Plusieurs fois par année, comme au temps de Noël, à la fin de l’année, à la fête du curé, et à des occasions spéciales comme lors des voyages de Mgr Richard à Rome, les sœurs organisaient à la salle paroissiale, des spectacles incluant des pièces de théâtre, du chant choral, des numéros de piano, des déclamations, des adresses, remises de prix. Une belle tradition de théâtre à l’école s’établit à Rogersville, surtout avant l’arrivée de la télévision.
Les religieuses s’occupaient également de la chorale de la paroisse, et à certaines époques servirent d’organiste. Elles s’occupaient de la sacristie, de l’entretien de l’autel et du linge d’église, et, avant l’arrivée des Frères, dirigeaient les enfants de chœur. Pour complémenter le maigre salaire que la paroisse pouvait leur payer, lorsque le personnel en avait la compétence, elles offraient des cours de piano en dehors des heures de classe.
Enseignement "sous la loi"
n 1926, le pensionnat fut abandonné. On décida de se soumettre à la loi scolaire de 1871. Les mentalités avaient évolué. Après les émeutes de Caraquet de 1875, le gouvernement avait démontré un peu plus de flexibilité. On avait toléré l'enseignement religieux à l'école, mais en dehors des heures de classe. On plaçait souvent la période de religion à la première période de l'avant-midi ou de l'après-midi, et on terminait prolongeait alors la journée, afin d'assurerle nombre d'heures d'enseignement règlementaires. Là ou la population était plus homogène, on choisissait d'être plus permissif face au port de l'habit religieux et des symboles religieux dans les classes.
Jusqu'en 1966, les commandements de l'Église catholique décrétait l'observation de certaines fêtes d'obligation à ses fidèles. Parmi celles qui affectaient les écoles, il y avait la fête des Rois, de la Fête-Dieu, de la Toussaint et du Jour des morts, et la fête de l'Immaculée Conception. Avant 1966, le gouvernement permettait la fermeture des écoles ces jours-là, pourvu que la journée soit remplacée le samedi suivant. La journée de classe se terminait alors à 12h01 pour observer la lettre de la loi qui voulait qu'il y ait enseignement jusque durant l'après-midi. Depuis leur arrivée à Rogersville, les religieuses avaient pu faire reconnaître leurs certification. L'enseignement "sous la loi" ne modifiait en définitive que peu de choses, et les salaires étaient payés à même les deniers publics. Le prochain changement qui vint modifier d'une manière importante les écoles de Rogersville furent la démolition du couvent en 1941, l'abandon des classes qui y avaient été rattachées, en 1945, et l'ouverture de l'école Gérard-Raymond, en 1946. Le "Souvenir du cinquentenaire des Filles de Jésus au Canada", cité plus haut ajoute:
L’aile des classes de l’ancien couvent fut déménagée et accolée à la salle paroissiale et allait devenir la première École supérieure Assomption, l’École des frères. On lui ajouta une aile pour servir de résidence, à l'arrivée des Frères de l’instruction chrétienne, en 1949.
Les Filles de Jésus ouvrent une vice-province à Rogersville
Mère Marie Sainte-Agathe, qui avait été Provinciale de Trois-Rivières de 1924 à 1932, puis de 1938 à 1948, devint provinciale de la nouvelle unité administrative. Mère Marie St-Afra lui succéda de 1952 à 1958. Il fallait maintenant se doter de maisons de formation. Un juvénat ouvrit donc ses portes à Rogersville en 1952-53, puis de 1958-61. Le noviciat, pour sa part, ouvrit en 1956. La Mère provinciale avait jusqu’à ce temps résidé dans le couvent de Rogersville. Vers cette époque, on jugea bon de donner à la vice-province le statut de district autonome, et de bâtir une maison qui logerait le provincialat et le noviciat. Une offre alléchante fut faite d’un terrain de plus de 25 acres,situé dans la ville épiscopale. Fortes de l’appui de Mgr Robichaud, archevêque de Moncton, on procéda donc à la construction. En 1958, la maison étant prête, le provincialat et le noviciat de Rogersville y déménagèrent. Cette maison multi-fonctionnelle fut en opération jusqu’en 2010.
École Gérard-Raymond, 1946-1957
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L'école Gérard-Raymond ouvre un nouveau chapitre de l'histoire des Filles de Jésus à Rogersville. L'édifice même qui avait été la résidence des Eudistes de 1906 à 1914 a toute une histoire qui sera racontée dans la section de l'histoire des écoles de Rogersville. On y parlera également de qui était Gérard Raymond, cet étudiant de Gaspésie mort dans la fleur de l'âge, et qui devait inspirer les étudiants et étudiantes de cette école.
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Rogersville allait désormais avoir son école supérieure. En effet, on introduisit graduellement les classes de la 9e à la 11è année, et on commença à préparer les élèves pour les examens provinciaux d'immatriculation . La première classe de finissantes fut en 1950. Mère Sophie en était l'enseignante; Stella Babineau, Dorina Caissie, et Thérèse Poirier étaient les élèves À cette époque, la 11è année était la dernière année d'école.
L'année 1949-1950 marque un autre changement majeur à l'École Gérard-Raymond. Les Frères de l'instruction chrétienne arrivent à Rogersville en septembre 1949. Les garçons de la 3è à la 11è quittent l'école Gérard-Raymond et fréquenteront désormais l'École Supérieure Assomption. Les garçons de la 1è et de la 2è année demeurent à l'École Gérard-Raymond. |
Les responsabilités des soeurs restent sensiblement les mêmes que précédemment. Leur engagement avec les jeunes, toutefois suit l'évolution du temps. Des mouvements diocésains nouveaux font leur apparition, et les soeurs y collaborent: la Croisade eucharistique, la Jeunesse étudiante catholique (JEC), les Enfants de Marie. Plus tard viendront le Teen Encounter et divers camps d'été.
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En janvier 1958, après des années de négociations, la nouvelle École secondaire Assomption, une école régionale, ouvre ses portes. Depuis près de 10 ans, les garçons et les filles avaient fréquenté des écoles séparées. Ils se retrouvent maintenant réunis sous le même toit, mais les garçons et les filles sont dans des classes différentes. Pour la première fois, les Soeurs et les Frères enseignent dans la même école. Les autobus scolaires transportent désormais les étudiants des différents rangs à l'école centrale.
Un changement que cette nouvelle organisation des écoles apporte est la fermeture de nombreuses écoles de rangs, et comme conséquence, l'augmentation du nombre de professeurs laïcs à l'école centrale. Les cours d'été à Memramcook et à Bathurst ayant élevé le niveau de certification de nombreux enseignantes et enseignants laïcs, et les négociations salariales ayant augmenté les salaires, les chefs de familles pouvaient désormais vivre de leur salaire comme enseignant. Au cours des années 1970, un phénomène presque universel atteignit les communautés religieuses aussi bien que le clergé comme un ras de marée. Le recrutement tomba pratiquement à zéro. Par manque de relève, le nombre de religieuses diminua au point qu'en 1988, la dernière Fille de Jésus se retira de l'École secondaire Assomption. |
En 1958, lorsque les filles du secondaire déménagèrent à l'École secondaire Assomption, l'École Gérard-Raymond ne ferma pas ses portes. Les élèves de la 1è à la 6è années du district scolaire y demeurèrent jusqu'en 1969, date où l'École W. F. Boisvert ouvrit ses portes. À ses débuts, il y avait plusieurs classes par niveau. Comme pour l'ESA, de nombreux enseignantes et enseignants laïcs y travaillaient. Les Filles de Jésus continuèrent à y enseigner jusqu'en 1994.
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Plusieurs religieuses étaient d'âge de retraite de l'enseignement, mais étaient encore disponibles pour des oeuvres apostoliques. De concert avec les quelques nouvelles recrues, elles cherchaient comment répondre à l'invitation de l'Église post-Vatican II, à réorienter leur action pour répondre aux besoins du temps. Ces efforts des soeurs de la province acadienne de la communauté, sont décrites aux pages 309 à 315 de l'ouvrage Les Filles de Jésus en Amérique qu'on pourra lire ici. Le plan "Chance égale pour tous" du gouvernement Robichaud, instauré à la fin des années 1960, avait enfin apporté aux Acadiens un degré de justice qu'ils n'avaient pas connu depuis le Grand dérangement. Il était venu couronner les efforts que les leaders acadiens avaient déployés depuis les grandes conventions d'orientation nationale. Par contre, sur le second front, celui de l'enseignement religieux, des changements profonds étaient à se produire. Si, durant les premières années du nouveau régime, l'enseignement religieux se pratiquait encore, les choses allaient rapidement changer. De nombreux laïcs refusaient de faire l'enseignement religieux qui avait fait partie de leur tâches auparavant. La population étudiante n'avait plus l'homogénéité religieuse du début du siècle. Le mouvement de laïcisation qui balayait le monde atteignait inéluctablement les écoles du Nouveau-Brunswick. Le champ d'action des Filles de Jésus allait donc radicalement changer.
Cette énumération ne prétend pas être complète, mais veut donner une idée du prolongement de l'oeuvre des Filles de Jésus à Rogersville après qu'elles se fussent retirées de l'enseignement. Le temps poursuivant sa guerre d'usure, c'est avec le coeur gros qu'elles fermèrent leur couvent de Rogersville en 2018, après plus de 114 années de service à Rogersville. La population entière veut leur témoigner la plus vive reconnaissance pour leurs innombrables heures de service. À cause de leur passage parmi nous, Rogersville aura été différent. Pour approfondir l'histoire
Ceux et celles qui désirent plus de détails historiques trouveront ici deux ouvrages majeurs qui tracent l'histoire de la communauté des Filles de Jésus. Nous incluons aussi quelques plaquettes que les Filles de Jésus ont publiées au cours des ans. Elles sont un reflet des efforts d'adaptation déployés pour s'adapter aux défis d'un monde nouveau à la suite de Vatican II. L'ouvrage de Piacentini est du domaine public. Les autres sont placés ici avec l'autorisation des Filles de Jésus.
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Raconte-moi Rogersville...