Villon est envahi de nostalgie :
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Ronsard pleure sa rose fanée :
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Mais où sont les neiges d'antan?
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Ô vrayment marastre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir! |
Piaf pleure la mort :
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Brassens déplore la cruauté du temps qui passe :
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... Car toute chair est comme l'herbe
Elle est comme la fleur des champs Épis, fruits mûrs, bouquets et gerbes Hélas! vont en se desséchant. |
... Le temps va passer par là
Et le temps est un barbare Dans le genre d'Attila! |
Dans Il était une fois... Rogersville, Vincent Caissie, d'un style captivant, nous entraîne dans le Rogersville des années 1930 jusqu'au milieu des années 1950. Une soixantaine de brèves descriptions racontent ses souvenirs de l'époque et réussissent à saisir amitiés, personnages, lieux, et atmosphère du village. Il rappelle le magasin général de sa famille, les loisirs et les lieux fréquentés dans sa jeunesse.
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André Richard débute sa plaquette Rogersville dans l’passé par un plan de lotissement des habitations du cœur de Rogersville. Ce plan était utilisé par une compagnie d’assurance. La plupart des bâtisses sont identifiées. L'auteur inclut également plus d’une centaine de photos de Rogersville et des ses habitants pour la plupart vivant au tournant du 20e siècle. La grande majorité des photos sont identifiées. Il a glané pour nous des bulletins venant surtout de l’Évangéline pour la période allant de 1880 jusqu’à environ 1950, et traitant de sujets aussi variés que l’émigration, les récoltes, les nouvelles constructions, les pique-niques, et nombre d'autres faits divers. L’auteur note que bien que les photos soient de l’époque, elles ne correspondent pas nécessairement aux événements décrits.
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Raconte-moi Rogersville...